Maintien en condition opérationnelle et de sécurité : et si on arrêtait de courir après les problèmes ?

Dans l’IT, on passe plus de temps à éteindre des incendies qu’à construire des fondations solides. Un serveur qui tombe, un patch qui casse une app, un audit qui approche… Et toujours ce sentiment de ne jamais vraiment maîtriser son infrastructure. 

C’est ça, le maintien en condition opérationnelle (MCO) : faire en sorte que les machines fonctionnent en continu et dans le temps. Le maintien en condition de sécurité (MCS) partage d’ailleurs les mêmes enjeux que le MCO.  

Mais dans la vraie vie, le MCO/MCS peut rapidement devenir du bricolage si on n’est pas outillé :

  • Des scripts faits maison.
  • Des procédures dans des fichiers partagés (quand elles existent).
  • Des patchs installés à la main en pleine nuit.

Et chaque changement devient un risque : “Est-ce que ça va péter ?”, “Est-ce que c’est vraiment la bonne version ?”, “On l’a bien déployé partout ?

Heureusement, ce n’est pas une fatalité et des solutions existent. 

Configuration management : poser les bases

Le configuration management, ou gestion des configurations, c’est l’outil des équipes ops pour reprendre le contrôle. L’idée est simple : au lieu de gérer les machines à la main, on définit leur état souhaité grâce à l’automatisation.

Un serveur web ? Il doit avoir tel paquet, tel fichier de conf, tel service actif.

Un poste utilisateur ? Il doit être patché, sécurisé, avec les bons droits.

Et une fois qu’on a défini son état cible, on s’assure que ce dernier est appliqué tout le temps et automatiquement.

Peu importe l’outil, ce qui compte avant tout, c’est la logique :

  • déclarative : je dis ce que je souhaite, pas comment le faire.
  • répétable : je peux déployer la même configuration sur 10, 100 ou 1000 machines selon mes besoins.
  • contrôlée : je sais en continu où telle configuration a été appliquée et si elle dérive.

C’est cette base qui permet de passer du MCO bricolé à un MCO solide.

MCO et MCS automatisés : stop aux actions manuelles

Une fois la gestion de configuration en place, plus besoin d’intervenir en urgence fréquemment.

Voici quelques exemples : 

  • Une configuration de sécurité n’est pas correctement appliquée sur un système ? Elle est automatiquement remédiée.
  • Un fichier de conf a été modifié à la main ? Il est automatiquement restauré.
  • Un nouveau serveur arrive ? Il est automatiquement configuré dès que vous le classez dans un groupe de machines. 

C’est ça que permet l’automatisation. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’intervention manuelle, mais elle devient l’exception, pas la règle.

Et ça change tout :

  • Moins d’erreurs.
  • Moins de tâches chronophages. 
  • Moins de dépendance à celui ou celle qui détient la connaissance de l’infrastructure
  • Et surtout : le respect des délais pour configurer et patcher les systèmes 

Maintien en condition de sécurité intégré : la sécurité fait partie du décor

Le MCS (maintien en condition de sécurité) est souvent vu comme une couche à ajouter après coup.

Erreur classique.

Avec une gestion de configuration bien pensée, la sécurité est intégrée dès le départ :

  • Configuration des accès SSH.
  • Désactivation des services inutiles.
  • Application des benchmarks (CIS, ANSSI…) ou des politiques internes de sécurité.
  • Vérification continue de la conformité, etc. 

Cette série de configurations et actions visent à minimiser les failles de votre infrastructure dès le départ. 

Elle permet aussi d’être paré aux audits. Plus besoin de paniquer : on sait ce qui est en place, où, et pourquoi. Mieux : on peut prouver qu’on corrige automatiquement ce qui dérive. 

Déploiement, patching, supervision : un écosystème cohérent

Le configuration management ne vit pas seul. Il s’intègre à tout le reste :

  • Provisioning : une nouvelle machine est détectée ? Les configurations adéquates sont directement appliquées. 
  • Vulnérabilité : une CVE est détectée ? On identifie directement les systèmes affectés et on peut y remédier rapidement. 
  • Patching : des systèmes ne sont pas à jour ? On les identifie et on crée des campagnes de patchs pour qu’ils soient dorénavant toujours à jour. 

Tout ça devient un cycle fluide : on ne réagit plus, on anticipe.

Par exemple, l’Afnic s’appuie sur Rudder pour sécuriser et fiabiliser son infrastructure : automatisation des configurations, remédiation continue, et conformité ISO 27001 facilitée.

Traçabilité, auditabilité, sérénité

Avec un bon outil de configuration, on gagne aussi en visibilité : Qui a changé quoi ? Quand ? Pourquoi ?

On a des logs clairs. Des rapports. Des alertes quand quelque chose sort du cadre.

Et surtout : on peut prouver que notre infrastructure est en état de fonctionnement en permanence.

Le MCO/MCS ne devient pas un objectif lointain. C’est l’état par défaut.

Maîtriser le maintien de la sécurité en condition opérationnelle

Passer d’un MCO/MCS réactif à un MCO/MCS piloté par la gestion de configuration, c’est passer :

  • Du stress au contrôle.
  • Du bricolage à l’automatisation.
  • Des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée à des actions qui comptent vraiment pour votre infrastructure IT.

Et surtout, c’est permettre aux équipes ops de faire ce qu’elles font de mieux : faire tourner les systèmes, sans surprise.

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Rudder robot named Ruddy makes an announcement.

Maintien en condition opérationnelle et de sécurité : et si on arrêtait de courir après les problèmes ?

Détails du module Security management

Ce module a pour objectif de garantir une sécurité et une conformité optimales pour la gestion de votre infrastructure, avec des fonctionnalités pour les entreprises telles que :

Pour en savoir plus sur ce module, consultez la page gestion de la sécurité.

Détails du module configuration & patch management

Ce module vise une performance et une fiabilité optimales pour la gestion de votre infrastructure et de vos patchs, avec des fonctionnalités pour les entreprises telles que :

Pour en savoir plus sur ce module, consultez la page gestion des configurations et des patchs.